Distribution : casse de l’emploi, des conditions de travail et du Service public : il faut l’action en grand !

Il y a un an, La Poste se félicitait de la signature d’un accord appelé pompeusement « ACCORD SUR L’AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET SUR L’EVOLUTION DES METIERS DE LA DISTRIBUTION ET DES SERVICES DES FACTRICES / FACTEURS ET DE LEURS ENCADRANTES / ENCADRANTS DE PROXIMITE ».

Le moins que l’on puisse dire est que cela n’a pas changé RADICALEMENT en mieux la vie dans les centres Courrier du département !

 

Réduction du nombre de jour de partageable ? L’arnaque.

Partant du constat que la partageable fait chier tout le monde, crée de la fatigue physique et psychologique (il était temps de s’en rendre compte !), les jours de sécable sont, désormais, limités à 30 par an par agent… Sauf que, « on » ne vous a pas tout dit. Les jours de partageable avec compensation étant au volontariat, ils ne sont pas comptabilisés dans les compteurs individuels. Ce qui fait qu’on peut aller bien au-delà des 30 jours annuels avec les effets que l’on connaît sur la santé. Elle est où l’amélioration des conditions de travail ?

Il ne s’agit pas, pour la CGT, de culpabiliser celles et ceux qui acceptent de faire la partageable en heures sup. Bas salaires, hausses des prix tous azimuts rendent la vie de plus en plus dure, y compris pour répondre aux besoins les plus élémentaires (se nourrir, se loger décemment, se soigner…).

Mais, si on laisse faire, « l’encore plus pire » est à venir !

Avec la mise en place de deux Plates-Formes multi flux (PMF) sur le département (une à Lognes, la seconde à Vaux le Pénil), La Poste Courrier entend scinder le travail en deux entités distinctes :

D’un côté, des équipes effectuant les travaux intérieurs

D’un autre côté, des équipes chargées des travaux extérieurs.

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