Une nouvelle fois, concernant les contrôles médicaux à domicile la Poste – L’Enseigne de Seine et Marne nous la joue « comment gaspiller de l’argent? ». Une jeune collègue d’un bureau de Seine et Marne, en arrêt maladie (elle est enceinte) avait un rendez-vous pour une analyse à 9h dans un laboratoire. En rentrant à son domicile, BINGO, elle trouve un avis de passage du contrôle médical notifiant son absence donc la possible perte de ses indemnités de Sécu.
Elle appelle la CGT, ne sachant pas quoi faire, qui la conseille d’aller sans tarder remettre tous les justificatifs prouvant son absence à sa hiérarchie. Ce fut fait en début d’après midi. Et bien, 48 heures après, elle recevait un courrier des services RH lui notifiant que sans transmissions des justificatifs etc, etc!
La CGT intervient une nouvelle fois auprès de la DTELP 77 qui, dès le lendemain matin, confirme que le courrier de l’UGRH est caduc et que l’agent retrouve l’intégralité de ses droits.
Mais quand même, une nouvelle fois, La Poste dépense du pognon pour un contrôle médical (peut-être la collègue était-elle soupçonnée de simuler sa grossesse?) alors qu’on n’arrête pas de nous dire qu’il faut faire des économies…De plus avant de menacer un agent de la perte de ses droits, de faire perdre du temps à beaucoup de monde (UGRH, DTELP, la CGT…), il aurait été plus courtois ou plus logique de chercher à prendre contact avec elle.
Les multiples alertes de la CGT, des organisations syndicales et du personnel de ces derniers mois concernant la santé et les conditions de travail nous amènent à exiger l’ouverture de véritables négociations sur les revendications, avec la direction nationale. La direction des CRC, doit entendre les salariés qui se mobilisent depuis le début de cette année et particulièrement le 24 juin dernier. Au lieu de cela, elle met en place un plan d’action sur le «présentéisme» pour, dit’ elle agir et comprendre les raisons des arrêts de travail jugés plus nombreux en CRC : 30 jours/agents en moyenne, contre 12 jours/agents à l’enseigne. C’est de la provocation !!!! Cela en rajoute sur la culpabilisation et la pression. Pour la CGT, seul des actes concrets peuvent répondre aux besoins des salariés en matière de condition et de santé au travail, ils passent notamment par le respect de leurs droits.