
Depuis 2006, le Collectif confédéral de l’Outre-mer de la CGT, attaché au « devoir de mémoire » organise des débats thématiques avec soirées culturelles autour du 10 mai jour de reconnaissance officielle décidé par le Président de la république Jacques Chirac, pour le crime contre l’humanité qu’ont été l’esclavage et la traite négrière, reconnue par la Loi de 2001 dite « Taubira ». Si cette loi représente une avancée considérable après des dizaines d’années de luttes, il n’en demeure pas moins qu’elle ne cible pas de responsables de ces crimes et ne prévoit pas de réparations. La CGT s’est donc engagée dès sa sortie à combler ces « oublis » bien regrettable jusqu’à obtenir par l’action revendicative les nécessaires réparations :
1) Un jour férié chômé et payé. 2) Des excuses officielles et publiques du Président de la République.
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