Des résultats financiers positifs, que les postiers paient parfois au prix de leur vie !
L’analyse du contexte économique et financier pour faire l’examen de la situation financière du groupe pour 2012 se suffit à elle-même pour expliquer pourquoi La Poste va toujours plus vite dans le mur.
Les dirigeants de La Poste disent que « la rigueur budgétaire accrue et la multiplication des plans d’ajustement structurels ont permis de conforter la situation de la zone euro », alors que la situation s’aggrave pour la zone euro qui s’est enfoncée dans la récession fin 2012 et a vu ses principales économies plonger.
Une zone euro en récession depuis mars 2012 : 3 trimestres consécutifs, avec un recul supplémentaire de 0,6% de la richesse produite au dernier trimestre 2012.
En France, on se demande bien quelles phrases creuses vont pouvoir emballer le crash du budget désormais officiellement encastré dans le mur de l’austérité avec l’INSEE qui annonce que la croissance ne dépasserait pas 0,1 % dès le 1er semestre 2013 après une année 2012 qui s’est terminée en négatif et un taux de chômage au plus haut niveau.
Contrairement à ce qui est dit, l’austérité ne guérit pas le malade. Il le tue, et les « purges » administrées depuis plusieurs années ne font qu’accentuer la crise.
C’est cette obstination libérale et autoritaire qui conduit le groupe La Poste dans l’impasse, le pire es t à venir, d’ailleurs les comptes annuels de La Poste pour l’exercice 2012 parlent d’eux-mêmes.
Tous les objectifs budgétaires sont atteints !!!
Faut-il pour autant pousser un grand ouf de soulagement ?
Le groupe La Poste affiche donc un résultat d’exploitation de 816 millions d’€, en hausse de 21.8 %, soit + 146 millions d’euros, qui sans les retraitements de 2011 dont les provisions au titre de la dette souveraine grecque, assure, selon les dirigeants une bonne stabilité financière pour l’ensemble du groupe.
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