Privatisation de la Poste allemande

Prenez le temps de regarder cette courte vidéo, elle est significative de tout ce qu’il y a eu de bon depuis que la Poste allemande a été privatisée. De quoi faire taire tous les beaux discours sur l’avenir du service public postal en France.

1 Commentaire

  1. C’est magnifique le libéralisme. Depuis la libéralisation du courrier en Allemagne, l’usager a maintenant le choix. Il peut choisir la Poste allemande (qui a supprimé la moitié de ses emplois pour faire face à la concurrence) et… un opérateur privé qui se trouve à 30 km de chez lui, qui est plus cher et qui fera distribuer le courrier qu’on lui confie par l’opérateur « historique » faute de réseau suffisamment dense pour couvrir l’ensemble du territoire. Tout ça pour ça … Pendant ce temps, le seul vrai concurrent de la Poste publique fait son beurre sur la distribution en « B to B » extrêmement rentable, sans aucune obligation de service public, en employant des esclaves des temps « modernes » sous payés et à temps partiels … le progrès, quoi.

    N’oublions pas que ces questions dépassent de loin le cadre syndical et ne concernent pas les seuls postiers. Les logiques capitalistes qui régissent le monde ne se contentent pas de pourrir nos conditions de travail. Elles mettent à mal notre mission de Service public, la cohésion de la société dans laquelle nous vivons et au bout du compte les conditions de vie des plus démunis dont font partie la plupart des employés de la poste. La boucle est bouclée.

    D’aucuns diraient que c’est plié chez nous aussi, que l’Assemblée et le Sénat, dominés par une majorité réactionnaire, ont tranché et que nous allons subir le même sort que nos camarades d’outre Rhin. Mais, comme disait un illustre colonel qui se prenait pour un général : <i>nous avons perdu une bataille mais nous n’avons pas perdu la guerre.</i>

    Les élections régionales vont bientôt être l’occasion de montrer à ces barbares qui se croient majoritaires que le modèle social français est ce qui représente le mieux notre « identité nationale » et que nous sommes déterminés à le défendre.

    ON LACHE RIEN.

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