La « faute » de Renault reconnue après un suicide

La Cour d’appel de Versailles la qualifie d’« inexcusable », après la mort d’un ingénieur qui s’était jetédu 5e étage du technocentre, en 2006. L’arrêt pourrait faire jurisprudence, à France Telecom ou ailleurs.

Un jugement qui fait date. La Cour d’appel de Versailles a confirmé, hier, un jugement du tribunal des affaires de sécurité sociale de Nanterre de décembre 2009. Elle impute au constructeur Renault « une faute inexcusable » dans le suicide de l’un de ses employés.

[…]

Un effet de jurisprudence ? L’arrêt de Versailles risque d’inquiéter quelques directions d’entreprises confrontées à des séries de suicides importants et suspects. Pas seulement France Telecom, même si ce groupe est apparemment le plus concerné.

(source)