La campagne d’appréciation au titre de 2011, pour les classes I à III, se déroule du 1er janvier au 31 mars 2012
La position de la CGT
La CGT conteste le principe de l’entretien d’appréciation, en face à face avec son supérieur hiérarchique, qui n’est qu’un moyen de pression inacceptable sur les agents. Le seul critère commercial est retenu pour juger de la qualité d’un agent. Tout est centré sur la réalisation d’objectifs imposés unilatéralement, au détriment de la reconnaissance des qualifications et de la conscience professionnelle de l’agent.
En outre, les contrats de performance ou d’engagement sont dangereux car la signature engage l’agent à atteindre les objectifs qu’on lui a imposés, sans réelle possibilité de contestation ultérieure. Dans les faits, c’est un engagement à sens unique. Rien n’est négocié et la Poste ne met pas tous les moyens en place pour aider à réaliser ce contrat.
Les objectifs sont très souvent irréalisables et sont réévalués arbitrairement d’une année sur l’autre, voire dans l’année. En fait, c’est un outil supplémentaire de pression sur les personnels, et un moyen pour éventuellement sanctionner les agents « récalcitrants », sous prétexte d’objectifs non atteints.
Pour la CGT, rien n’oblige à signer le contrat de performance.
L’entretien d’appréciation est aussi, selon les textes de la Poste : « un moment privilégié pour échanger sur les besoins de formation ». La CGT revendique une réelle formation pour tous, et incite fortement les agents à inscrire leurs besoins en la matière. Dans la pratique, de nombreux agents sont lancés sur de nouvelles fonctions sans formation, avec au mieux quelques jours de doublure. Ce qui n’empêche pas la Poste de sanctionner les erreurs. La CGT exige la mise en place de critères objectifs et transparents, la CGT n’a jamais été contre la notation telle qu’elle était mise en œuvre par le statut de la Fonction Publique.
Cependant depuis la mise en place, en 1992, de l’entretien individuel d’appréciation à l’entretien d’appréciation qui prévaut aujourd’hui, tout est fait pour exercer des pressions considérables, injustifiées lors de ces entretiens.
L’entretien d’appréciation est un outil supplémentaire pour un management confinant à l’acceptation des choix de La Poste, ne tolérant aucune critique tant sur l’organisation du travail que sur les moyens nécessaires au travail et au service public. Revendiquons et faisons valoir nos droits. Utilisons toutes les voies de recours possibles. Exigeons le respect et la dignité.
La CGT conteste le principe de l’entretien d’appréciation, en face à face avec son supérieur hiérarchique, qui n’est qu’un moyen de pression inacceptable sur les agents. Le seul critère commercial est retenu pour juger de la qualité d’un agent. Tout est centré sur la réalisation d’objectifs imposés unilatéralement, au détriment de la reconnaissance des qualifications et de la conscience professionnelle de l’agent.
En outre, les contrats de performance ou d’engagement sont dangereux car la signature engage l’agent à atteindre les objectifs qu’on lui a imposés, sans réelle possibilité de contestation ultérieure. Dans les faits, c’est un engagement à sens unique. Rien n’est négocié et la Poste ne met pas tous les moyens en place pour aider à réaliser ce contrat.
Les objectifs sont très souvent irréalisables et sont réévalués arbitrairement d’une année sur l’autre, voire dans l’année. En fait, c’est un outil supplémentaire de pression sur les personnels, et un moyen pour éventuellement sanctionner les agents « récalcitrants », sous prétexte d’objectifs non atteints.
Pour la CGT, rien n’oblige à signer le contrat de performance.
L’entretien d’appréciation est aussi, selon les textes de la Poste : « un moment privilégié pour échanger sur les besoins de formation ». La CGT revendique une réelle formation pour tous, et incite fortement les agents à inscrire leurs besoins en la matière. Dans la pratique, de nombreux agents sont lancés sur de nouvelles fonctions sans formation, avec au mieux quelques jours de doublure. Ce qui n’empêche pas la Poste de sanctionner les erreurs. La CGT exige la mise en place de critères objectifs et transparents, la CGT n’a jamais été contre la notation telle qu’elle était mise en œuvre par le statut de la Fonction Publique.
Cependant depuis la mise en place, en 1992, de l’entretien individuel d’appréciation à l’entretien d’appréciation qui prévaut aujourd’hui, tout est fait pour exercer des pressions considérables, injustifiées lors de ces entretiens.
L’entretien d’appréciation est un outil supplémentaire pour un management confinant à l’acceptation des choix de La Poste, ne tolérant aucune critique tant sur l’organisation du travail que sur les moyens nécessaires au travail et au service public. Revendiquons et faisons valoir nos droits. Utilisons toutes les voies de recours possibles. Exigeons le respect et la dignité.
>>> Tract : Entretien_Appreciation_28.02
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