Vendredi 29 mars 11 camarades dont deux secrétaires de l’UD ont été reçus par le député Olivier Faure.
Pour introduire le débat la CGT à demandé au député de nous préciser ses analyses lui permettant de juger ce texte globalement positif et de proposer son vote en l’état.
M. Olivier Faure a précisé que son appel à voter le texte se justifie par la négociation et le dialogue social sur la base de la feuille de route remise par le gouvernement Il a précisé les avancés pour les salariés contenu dans l’accord :
– La complémentaire santé (ne concerne que 400 000 salariés sans couverture).
– Le droit à la formation lié à l’individu.
-Les Contrats courts inférieurs à 1 mois taxés qui devraient inciter les employeurs à garder le salarié.
Un échange sur ses points « positifs » a débuté.
La CGT a fait remarquer qu’en ce qui concerne la complémentaire santé ( prévu pour 2016) sa couverture est inférieure à la CMUC (couverture médicale universelle complémentaire) !
Que pour ce qui est du compte personnel de formation (revendication pour laquelle se bat la CGT depuis longtemps) nous nous sommes inquiétés quant à sa mise en place du fait de l’absence de financement dans le texte.
Nous en sommes venus aux points sur lesquels le contenu de l’accord et les enjeux de sa retranscription sont pour la CGT un bouleversement du droit du travail et d’une extrême gravité pour les droits des salariés. Si le texte reste en l’état il permet de licencier plus facilement il restreint les possibilités d’intervention des IRP, il ne revient pas sur la promesse du candidat Hollande d’en finir avec les licenciements économiques. . .
Le député a précisé que les droits d’intervention des salariés restaient entiers, que pour les accords de maintien dans l’emploi ceux-ci devraient être majoritaire à 50%. Sur l’ensemble de ses points le député Olivier Faure a tenté de nous faire mesurer les soi-disant avancées du texte. La CGT lui a fait remarquer que ces avancées le sont pour le patronat.
En conclusion Olivier Faure a précisé : « On a des désaccords, mais aujourd’hui je pense que l’ANI est un accord positif. »
Pour la CGT nous avons précisé que cet accord de loi est défavorable pour les salariés.
Pendant ces deux heures de débats, nous avons pu faire entendre au député les positions des salariés et de la CGT sur ce projet ainsi que notre volonté de le voir amender.