Au Réseau, comme dans les autres branches, deux mondes s’opposent : Celui du terrain, qui est en réelle souffrance, tous grades confondus, en manque cruel de bras pour permettre de positionner chaque jour un agent sur chaque position de travail, de permettre d’octroyer les congés annuels sur des périodes choisies par les guichetiers (et non pas sur des périodes imposées), de permettre d’atteindre les objectifs
exigés par La Poste, d’octroyer le temps nécessaire aux contrôles bancaires, de pouvoir effectuer son travail dans des conditions correctes… etc.
Et le monde des donneurs d’ordre, locaux et nationaux, hors sol, totalement éloignés de la vraie vie, et qui ne font qu’appliquer sans sourciller, sans se poser de question, les choix souvent incompréhensibles de nos dirigeants et actionnaires. Ils veulent des salariés flexibles et résilients (ces mots sont ceux du management contemporain), qui acceptent des organisations agiles non compatibles avec la vie et la santé dont nous sortons complètement rincés.
Alors, qu’importe les conséquences sur les personnels, sur les services proposés dans nos bureaux de Poste et sur les usagers. Enfin une bonne nouvelle, de plus en plus de postières et postiers, de plus en plus d’élus et d’usagers ne l’entendent pas ainsi, les mobilisations sont plus nombreuses et la nécessité d’un service public de qualité en adéquation avec les besoins sociaux gagne les consciences et les esprits de tous;
Sommaire :
- Le salarié est-il un collaborateur?
- Ca se passe dans vos DR
- Fil contact : d’abord, surveiller et contraindre les COBA, puis les transformer en télévendeurs
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