Heures sup : le rapport qui accable

Le dernier pilier du sarkozysme historique – les heures supplémentaires défiscalisées – commence à vaciller dangereusement. Traduction concrète du «travailler plus pour gagner plus», cette très coûteuse survivance de la loi Tepa (Travail, emploi, pouvoir d’achat), votée en période de croissance, résiste de plus en plus mal à la crise économique. A l’occasion de la publication, mercredi, des derniers chiffres du chômage (33 600 demandeurs d’emploi supplémentaires en juin), la plupart des syndicats ont à nouveau réclamé, à l’instar de la CFDT, «la suppression d’un dispositif pénalisant l’emploi et inefficace pour le pouvoir d’achat». Mais ce n’est pas tant du côté des syndicats, dont les protestations sur le sujet sont récurrentes, qu’est partie récemment la charge la plus meurtrière, mais de l’Assemblée nationale… Dans un rapport bipartisan publié fin juin, le député socialiste Jean Mallot et son collègue de l’UMP Jean-Pierre Gorges flinguent ouvertement un dispositif jugé inefficace, dispendieux et inégalitaire…
 
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