Le premier tour du scrutin régional et départemental de ce week-end a été entaché par un dysfonctionnement majeur. L’exercice démocratique, déjà marqué par une abstention record, n’avait pas besoin de cela.
En faisant le choix de soumettre la distribution des plis électoraux à la loi du marché par un appel d’offre, ce Gouvernement porte l’entière responsabilité d’une rupture d’égalité entre les citoyens.
Après la panne majeure et mortifère qui a touché les numéros d’urgence gérés par l’opérateur Orange, c’est au tour de la distribution de la propagande électorale d’être victime de la libéralisation des activités postales et de télécommunication.
En aucun cas, la responsabilité des postières, postiers ou de leurs collègues d’ADREXO, n’est engagée. Bien au contraire, les activités de distribution, mobilisent de véritables savoirs faire et les métiers de toutes celles et ceux qui œuvrent au quotidien, doivent être reconnus en tant que tel.
Ce qui est en cause sur ce sujet comme sur la fermeture des bureaux de poste ou encore la réduction du nombre de tournées de distribution, est bien la logique de privatisation des activités postales ; le choix assumé de la mise en concurrence et du moins disant social, contre celui du service public qui répond aux besoins de la société avant ceux des actionnaires, dont la Caisse des Dépôts et Consignations.
Il faut stopper cette spirale sans délai ! Cette dernière présage un second tour très difficile, des aveux mêmes du Ministère de l’Intérieur. Tout montre ces derniers jours, la nécessité de revenir à un service public de la communication dans lequel les postières, postiers et leurs collègues d’ADREXO, auraient toute leur place.
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